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Deir ez-Zor/Hassaké: l'US Army n'est plus à l'abri, missiles, drones, et bombes intelligentes au menu!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Soldats américains dans le nord-ouest de la Syrie. ©U.S. Army/archives

Quatre militaires US liquidés, en plein cœur d'une base de campement des soldats américains à Hassaké, et ce, sous les yeux ahuris d'une force spéciale US qui, au terme de quelques sorties contre les Russes -lesquels n'ont jamais cherché vraiment à leur nuire, se croyaient "invulnérables". Selon des sources bien informées, le CentCom n'en revient toujours pas d'avoir subi une telle saignée  juste quelques heures avant que le secrétaire à la Défense, Esper soit mis à la porte.

Et pourtant cela fait des semaines que les Américains cherchent par tous les moyens possibles, allant de la médiation saoudienne au soudoie ment des tribus que USA/FDS dévalisent, pillent et répriment, à neutraliser cette Résistance est-syrienne qui les avait déjà mis en garde quand elle a publié sur son site une réplique de la frappe qui serait la sienne, une fois qu'elle aura décidé de s'en prendre à la base US à al-Tanf. Le coup du dimanche soir aura toutefois été particulièrement cinglant, ayant impliqué visiblement et pour la première fois des drones armés contre l'Amérique. Mais cette saignée a été loin d'être le seul déboire US en Syrie.

Lundi, Poutine et Assad se sont entretenus du retour des réfugiés, de leur ré-installation en territoire nationale, en envoyant ainsi un véritable pied de nez au Sultan largement fragilisé à Idlib, à Israël, totalement "déplumé" après l'émergence de Bavar-373 en Syrie orientale et à une Amérique, prise entre deux feux syrien et irakien, puisque les Hachd opèrent très largement à al Anbar non loin d'Ain al-Asad et qu'on dit qu'ils se dotent désormais d'une certaine capacité aérienne. Cette capacité aérienne s'est illustrée dimanche à Hassaké à travers une attaque au drone doté de missile de précision contre quoi les USA ne pouvaient ne pas réagir. Et sa riposte? celle des perdants, les sanctions : Washington a décidé de nouvelles sanctions visant le ministère syrien du Pétrole et des Ressources minérales, pour faciliter le pillage du pétrole de contrebande mais aussi  les Forces de défense nationale syriennes, qui se trouvent justement à l'origine de la spectaculaire attaque de dimanche contre la base US de Chaddadeh.

Le chef du renseignement de l'armée de l'air syrienne se trouve sur la liste et son "blacklistage" marque un aveu d'impuissance d'une aviation US qui a certes toujours des bases atout autour de la Syrie mais qui s'avère incapable de "protéger" les forces US contre les opérations aériennes anti US à venir. Car imaginez que cette Résistance sud syrienne, largement couverte par l'armée syrienne, se mettent à se doter de divers types de drones armés dont Karrar mais aussi de quoi synchroniser  ces opérations de drones avec la DCA de longue portée que l'Iran vient de livrer à la Syrie. Ce sera mortel et bien plus sanglant que l'attaque du dimanche à Chaddadeh quand on sait que par exemple le Karrar peut reprogrammer son vol en vol et peut également désactiver les dispositifs de brouillage ennemis. Le Karrar a été déjà utilisé dans des missions de reconnaissance et d'interception et dispose d'un système de navigation très efficace.

Selon la mission, il peut voler à une altitude comprise entre 25 000 et 40 000 pieds. Il peut tirer outre des bombes intelligentes, des missiles de croisière anti-navires Kowsar sur des navires à moins de 25 kilomètres.  C'est un drone capable aussi de transporter une charge de 250 kg, avec une autonomie de 1 000 km et il peut voler à une vitesse allant jusqu'à 900 km/h. Tout ceci les forces US dont le nombre n'est pas de 500 mais de 5000 en Syrie, ne saurait les contrer. Surtout que des drones comme Karrar équipé d'un moteur turbo jet, se convertissent rapidement en drone kamikaze.

Le missile de croisière antinavire à courte portée Kowsar, le missile air-air Shafaq, la bombe intelligente Yassine, la bombe Simorgh et la bombe iranienne à guidage satellite Balaban sont aussi susceptibles d'équiper le Karrar. Biden qui semble s'apprêter à chasser Trump de la Maison Blanche devrait en tenir compte. A Damas on célèbre déjà la victoire en évoquant à partir d’aujourd’hui le retour des réfugiés. Le Liban et la Jordanie coopèrent; la Turquie, elle, finira par coopérer vu le fiasco qu'elle subit à Idlib et depuis quelques heures dans le Haut-Karabakh. Les onze nouvelles organisations, qui ont été ainsi ajoutées à la «liste noire»  du Trésor US au nombre desquelles on dénombre  Arfada Petroleum Private Joint Stock Company et Sallizar Shipping SAL, basées au Liban et en Syrie, ne seront donc pas trop affectées ni non plus les huit  individus  sanctionnés dont six sont des ressortissants syriens et deux Libanais qui «cherchent à réanimer l’industrie pétrolière» de la Syrie.Une Amérique qui a militairement perdu la guerre en Syrie, ne la gagnerait pas via des sanctions. Ce corridor anti-sanction que la Résistance a ouvert reliant le golfe Persique aux Caraïbes, traverse effectivement par la Méditerranée et il le traverse sans accroc.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV